Compétence universelle Cartographie des dossiers en France

Durant la Première Guerre Civile du Libéria (1989-1996), Kunti Kamara, ancien milicien libérien et présumé commandant du Mouvement uni de libération du Liberia pour la démocratie (ULIMO), aurait notamment commis une série d’exactions contre les civils entre 1993 et 1997, parmi lesquelles figurent le supplice infligé à un instituteur dont il aurait mangé le cœur. Il aurait eu une politique de laisser-faire généralisée face aux crimes commis par des soldats placés sous son autorité, notamment des viols répétés d’adolescentes et de la réduction en esclavage.

Saturday T. serait impliqué dans des crimes contre l’humanité commis durant la première guerre civile libérienne, dans les comtés de Nimba et Bong, entre le 1er mars 1994 et courant août 1996, alors qu’il aurait été l’un des commandants du Front national patriotique du Libéria (NPFL).

Il vivait en France depuis 20 ans avant son arrestation.

Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.