Compétence universelle Cartographie des dossiers en France

En République centrafricaine Eric D. B. a été un « libérateur », nom donné aux partisans du Général François Bozizé qui l’ont porté au pouvoir en 2003, renversant le président Ange-Félix Patassé.

Eric D. B. est membre du groupe ethnique Gbaya et est devenu un officier des milices anti-Balaka. Ces groupes étaient formés pour combattre les milices Séléka, une alliance de rebelles des régions nord de la République centrafricaine, majoritairement musulmanes. Les milices Séléka ont renversé le président Bozizé en 2013.

Depuis 2014, François Bozizé est soumis à des sanctions des Nations Unies pour avoir organisé des attaques depuis son exil par l’intermédiaire des milices anti-Balaka. Selon l’ONU, les massacres auraient fait un total de 3 000 à 6 000 victimes entre 2013 et 2015, touchant principalement des civils.

Eric D. B. serait arrivé en France en 2014, après avoir fui la République centrafricaine avec des proches du président Bozizé. La France et Monaco ont gelé les avoirs de Eric D. B., l’accusant d’œuvrer « pour déstabiliser la République centrafricaine » et « de commettre un acte de terrorisme ».

Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.

Somdiaa, une filiale du groupe français Castel, aurait passé un accord avec l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), une milice armée accusée d’exactions.

Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.