Un reportage réalisé par le journaliste palestinien Younis Tirawi révèlerait l’existence d’une unité de tireurs d’élite – le 9e peloton de la compagnie auxiliaire du 202e bataillon parachutiste – au sein de de l’armée israélienne, désignée dans le documentaire sous le nom de « Ghost Unit ».
Les soldats de cette unité auraient tué plusieurs dizaines de civils palestiniens, sans arme ni uniforme, dans des zones « déconflictualisées », entre novembre 2023 et mars 2024 à Gaza. Les soldats franco-israéliens Sasha A. et Gabriel B. figureraient parmi les membres de cette unité, composée essentiellement de binationaux.
Fin octobre 2023, la France aurait autorisé la livraison à Israël d’une cargaison de maillons servant à relier des balles de fusils-mitrailleurs. Ces maillons auraient été vendus par la société française Eurolinks à la société israélienne IMI Systems, fournisseur allégué de des forces armées israéliennes. Ces maillons auraient pu être utilisés contre des civils dans la bande de Gaza.
Des expéditions de même nature auraient eu lieu en avril et mai 2025.
Le 24 octobre 2023, des avions militaires israéliens auraient bombardé une maison au Nord de la bande de Gaza, tuant deux enfants de 6 et 9 ans et blessant gravement un troisième enfant de 5 ans et leur mère, toustes de nationalité française.
Des membres franco-israéliens des collectifs Israel is Forever et Tsav 9 auraient participé à des actions de blocage de l’aide humanitaire à Gaza. Ces blocages auraient eu lieu du 25 au 28 janvier 2024, puis de février à juin 2024.
L’Union juive française pour la paix, une association antisioniste, et une femme franco-palestinienne dont 13 membres de la famille vivent encore dans la bande Gaza, soutiennent que ces actions de blocage d’aide humanitaire auraient contribué à la famine dans la bande Gaza.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
Bezalel S., ministre des Finances d’Israël, aurait tenu des propos et actions constitutifs d’une incitation directe à la commission de génocide et de crimes contre l’humanité.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
Une vidéo de janvier 2024, publiée sur les réseaux sociaux le 19 mars 2024, montre des soldats israéliens faire descendre d’un camion un détenu palestinien, entravé, les yeux bandés, semblant porter une corde autour d’une cou, alors que d’autres hommes sont entassé dans le camion – présumément des prisonniers de guerre d’après des ONGs. On entend la personne filmant la vidéo, supposément Yoel O., soldat franco-israélien, qui insulte en français les détenus.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
Le 17 juillet 2014, durant une trêve en pleine guerre de Gaza, un missile tiré par un drone tombe sur le toit d’une maison de civils tue trois enfants, Wissam Shuheibar, Issam Shusheibar et Afnan Shuheibar. Deux autres membres de la famille sont blessés. Un capteur de position, utilisé dans la fabrication du missile, est retrouvé sur le toit. Il porte la mention « Eurafarad Paris France ». D’autres pièces similaires sont retrouvées dans la région.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.