Dans le cadre de l’affaire dite du Beach de Brazzaville (nom donné au port fluvial de Brazzaville), au cours des années 1998-1999, Brazzaville et ses environs étaient en proie à des conflits multiples opposant les troupes régulières des Forces armées congolaises aux groupes politico-militaires qualifiés milices Ninjas. Ce conflit provoque le départ de nombreuses personnes vers la République Démocratique du Congo.
Entre le 5 et le 14 mai 1999, 6 599 réfugiés traversent le fleuve Congo, de Kinshasa, à destination du Beach de Brazzaville, suite à un accord tripartite entre les gouvernements des deux Congo et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, en vue de faciliter le rapatriement volontaire des congolais contraints à l’exil.
Plus de 350 personnes sont portées disparues.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.