Le groupe bancaire aurait participé au financement de l’achat de 80 tonnes d’armes, ayant servi à la commission du génocide, alors que la banque ne pouvait ignorer les intentions génocidaires des autorités du pays pour lequel elle a autorisé le transfert de fonds.
Du 14 au 16 juin 1993, la BNP aurait autorisé, à la demande de la banque nationale du Rwanda, deux versements vers le compte bancaire suisse d’un courtier d’armes sud-africain (Willem T. E.), pour un total de 1,3 millions de dollars.
Le 17 juin 1994, Willem T. E. et le colonel Théoneste Bagosora, un militaire rwandais hutu, depuis condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), auraient conclu une vente d’arme aux Seychelles, aux côtés d’intermédiaires zaïrois.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.