Félicien B. aurait été membre du Mouvement républicain national pour le développement et la démocratie, parti politique rwandais dominé par les Hutus et dirigeant le pays pendant le génocide.
D’après le jugement de première instance du TPIR du 25 février 2004, Félicien B. aurait participé en 1993 et 1994 à au moins 2 réunions qui visaient à inciter, préparer, organiser et commettre le génocide, et au recrutement des jeunes pour les entrainements militaires à l’hôpital de Bushenge.
Par ailleurs, Félicien B. aurait planifié le massacre d’environ 6000 Tutsis dans l’ancienne préfecture de Cyangugu.
Il aurait également rendu possible les massacres de la paroisse de Shangi en y organisant l’extraction de 42 Tutsi.
Alors que le Front patriotique rwandais progressait, Félicien B. se rend en France en tant que réfugié.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.