Le 5 août 2013, le gouvernement syrien aurait ciblé deux villes voisines de la banlieue à l’est de la capitale syrienne.
Des armes chimiques ont d’abord frappé la ville industrielle d’Adra vers 1h00 du matin, puis la ville de Douma, plus grande, vers 5h00 du matin. L’attaque à l’arme chimique sur Douma a blessé plus de 400 personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants.
Aux premières heures du 21 août 2013, plus d’une dizaine de roquettes chimiques chargées en sarin, un agent neurotoxique hautement mortel, ont frappé les quartiers d’Ein Terma et de Zamalka, dans la Ghouta orientale, près de Damas. En parallèle des bombardements, des attaques contre les installations médicales voisines ont également été menées.
Les attaques chimiques ont causé plus d’un millier de morts et des milliers de blessés graves : il s’agit de l’attaque la plus meurtrière du conflit syrien, largement condamnée par la communauté internationale. Ces attaques auraient été menées par le régime syrien.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.