Durant la Première Guerre Civile du Libéria (1989-1996), Kunti Kamara, ancien milicien libérien et présumé commandant du Mouvement uni de libération du Liberia pour la démocratie (ULIMO), aurait notamment commis une série d’exactions contre les civils entre 1993 et 1997, parmi lesquelles figurent le supplice infligé à un instituteur dont il aurait mangé le cœur. Il aurait eu une politique de laisser-faire généralisée face aux crimes commis par des soldats placés sous son autorité, notamment des viols répétés d’adolescentes et de la réduction en esclavage.