Lolita C., de nationalité française, vivait en Syrie avec ses quatres enfants et son époux Lakhdar S., membre de la filière strasbourgeoise ayant rejoint les rangs du groupe Etat Islamique.
Elle est soupçonnée d’avoir réduit en esclavage une enfant yézidie en 2017, alors qu’elle vivait en Syrie.
Elle est également soupçonnée d’avoir co-dirigé une « maison des femmes » ou d’avoir appris le maniement des armes, comme la kalachnikov.
Elle a été détenue dans un camp kurde puis expulsée de la Turquie vers la France.
Amnesty International France rappelle que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.